Alors que la Nature croissait, l'Humanité se développa en parallèle. Les premiers groupements eurent lieu, au hasard des rencontres entre individus. Certains eurent la bonne idée de se sédentariser en un lieu favorable pour cultiver la terre et élever du bétail. Ainsi, les première fermes apparurent. Des hameaux se développèrent ensuite, permettant à des villageois d'échanger leurs marchandises contre ce dont ils avaient besoin (et c'est toujours le cas actuellement). Ces villages connurent une croissance démographique, due à deux phénomènes : l'un fut l'attraction exercée sur les fermes isolées alentours, offrant une vie moins pénible qu'avant. L'autre fut les conditions favorables qu'apportaient les villages. Les familles pouvaient croître et les individus naître et vieillir avec moins de danger et de risques. Les premières cités apparurent, laissant une petite place possible à l'avènement de la culture et de la civilisation.
L'Humanité étant ce qu'elle est, il y eut dès l'apparition de l'Homme sur Minearia des voleurs et des brigands. Par la suite, des hommes plus avares que d'autres menèrent des guerres contre d'autres cités. Les cités apprirent bien vite à élever de hautes murailles pour contrer les assauts ennemis. Le fer, autrefois réservé au combat contre les araignées agressives, fut utilisé contre d'autres hommes. Malgré la violence des sièges et des combats, aucune cité ne pût réellement s'imposer à toutes les autres. Chaque cité se valant, elles ne pouvaient jamais contrôler plus de quelques villes à la fois.
Cette situation perdura jusqu'en 546 : chaque cité-Etat était liée diplomatiquement d'une façon ou d'une autre à ses voisines, ne perdant jamais leur véritable identité.